Les fédérations des sports motorisés renforcent leur collaboration
La FIM, la FIA, la FAI et l’UIM se sont réunies à Mies, en Suisse.
En septembre, les quatre instances internationales de réglementation des sports mécaniques, la FAI (sports aériens), la FIA (automobile), l’UIM (motonautisme) et la FIM (motocyclisme), se sont réunies au siège de la FIM à Mies, en Suisse.
Ces fédérations ont mené des discussions constructives en vue d’approfondir leur collaboration et de tirer parti des synergies dans les diverses disciplines des sports motorisés.
Ces instances coopèrent déjà dans de nombreux domaines, dont l’organisation d’épreuves telles que les rallyes tout-terrain, l’homologation d’équipements, la législation commune ainsi que des initiatives en faveur de la responsabilité sociale. Chaque organisation a exprimé une volonté forte de soutenir et de développer ces projets.
La réunion a permis par ailleurs de définir de nouveaux axes de travail collectif auxquels les fédérations se consacreront pour améliorer le paysage sportif. Parmi eux, citons les perspectives d’une coopération accrue en matière d’élaboration d’équipements et de bonnes pratiques de sécurité, l’engagement en faveur d’un avenir écoresponsable, le développement de technologies de motorisation durables, l’élargissement de l’accès au sport ainsi que la création de programmes de formation conjoints à l’attention des compétiteurs.
Le champ d’action étant très vaste, les organisations continueront d’œuvrer aussi bien au niveau de la gouvernance qu’au niveau opérationnel afin de bâtir les fondations évoquées lors de cette première réunion.
Graham Stoker, Président-Délégué pour le Sport de la FIA, a déclaré : "Réunir nos organisations mondiales en vue d’intensifier notre collaboration était un objectif de longue date. Le même entrain et la même passion sont au cœur de toutes nos disciplines, et nous partageons souvent les mêmes défis au quotidien. Resserrer nos liens profitera à tous – organisateurs, concurrents, sponsors et fans – et je suis convaincu que les buts que nous nous sommes fixés favoriseront un sport plus sûr, plus respectueux de l’environnement, plus intéressant et plus ouvert à tous."
Vito Ippolito, Président de la FIM, a déclaré : "Il est essentiel que des organisations qui travaillent en étroite synergie disposent d’une plate-forme commune. Dans chacune de nos disciplines, nous cherchons constamment à innover afin d’améliorer le spectacle pour les fans, les structures des compétitions ainsi que le développement en général. L’échange avec mes homologues a permis de mettre en avant la coopération déjà en vigueur entre des fédérations internationales de sports mécaniques telles que la FIA et la FIM, qui partagent des circuits et travaillent ensemble sur des questions de sécurité ou de société, et nous comptons bien poursuivre ces relations à l’avenir."
Pierre Duval, Président de la Commission Environnement de la FAI, a déclaré :"L’évolution extrêmement rapide des technologies crée pour nos catégories électriques des opportunités communes d’attirer de nouveaux participants et spectateurs. Nous sommes ravis de nous associer à d’autres fédérations internationales afin de promouvoir, via le sport, des énergies plus propres pour la planète et de nous assurer que nous gérons tous nos activités de la manière la plus efficace et la plus sûre possible, en évitant à nos sportifs et nos sponsors de gaspiller temps et argent à refaire ce qui a déjà été fait. Cette évolution nous permettra de mieux travailler avec les autorités, les organisateurs et les médias pour offrir au public de nouvelles expériences dans un format respectueux de l’environnement."
Raffaelle Chiulli, Président de l’UIM, a déclaré : "En tant que Président de l’ARISF et de l’UIM, je suis très heureux de cette collaboration fructueuse entre toutes les fédérations internationales de sports mécaniques. Je suis convaincu qu’ensemble, nous pouvons sensibiliser plus efficacement le public à l’environnement, aux énergies alternatives et au développement durable, promouvoir la responsabilité environnementale dans toutes les épreuves sportives, développer des technologies et solutions écologiques et échanger nos meilleures pratiques et savoir-faire sans avoir à réinventer la roue."