La Commission vise à renforcer les références de la FIA en matière de durabilité environnementale dans ses deux piliers que sont le sport et la mobilité. En tant qu'organe directeur du sport automobile et représentant plus de 80 millions d'automobilistes, la FIA a le devoir d'aider à mener l'agenda mondial de la durabilité.

Pour ouvrir la réunion, Graham Stoker, Vice-président de la FIA pour le sport et Thierry Willemarck, Vice-président de la FIA pour la mobilité, ont partagé leurs points de vue sur l'avancement des thèmes prioritaires.

En ce qui concerne le sport, le projet ‘Inspire’ a considérablement sensibilisé les membres de la FIA dans le monde entier aux questions environnementales, en mettant en place un processus de mesure et d'amélioration des performances environnementales. Après le lancement du projet à l’occasion de la Journée mondiale de l'environnement du 5 juin, lors de la Conférence sportive de la FIA à Manille, 36 représentants de clubs sportifs ont assisté à un atelier d’accréditation environnementale. Plus de la moitié d’entre  eux  a depuis initié le modèle d’accréditation. Afin d'encourager la poursuite de l’adoption du modèle, la Commission a proposé un plan de déploiement régional visant à promouvoir les meilleures pratiques et à encourager la coopération entre les clubs.

En ce qui concerne la réglementation environnementale des championnats de la FIA, les résultats de la mise en œuvre réussie de l'accréditation dans le Championnat du Monde des Rallyes ont été révélés, soulignant des améliorations significatives dans plusieurs épreuves cette saison. La Commission a examiné une proposition de feuille de route pour  appliquer l'accréditation environnementale à d'autres championnats dans les années à venir.

En ce qui concerne la coopération entre la FIA et d'autres fédérations et organisations internationales, d'importants progrès ont été réalisés, notamment la mise en place d'un principe de représentation mutuelle entre les commissions de l'environnement de la FIA, de la FIM et de la COI.

Graham Stoker : « En tant qu'organe directeur du sport mondial et Fédération reconnue par le Comité International Olympique, il est essentiel que nous appliquions au sport automobile les meilleures pratiques en matière de durabilité environnementale. La FIA est activement engagée dans ces considérations majeures depuis 2013, avec un certain nombre de programmes solides déjà en place. Le rôle de la Commission de l'environnement et du développement durable est désormais de poursuivre les progrès importants dans ce domaine et de diriger les efforts de la FIA en matière de développement durable ».

Un groupe de discussion a été organisé lors de la conférence de la FIA pour la mobilité à Montevideo au mois de juillet, pour débattre de la manière dont l'accréditation peut être adaptée aux besoins des membres du club. Il en est sorti un projet pilote, dont le cadre a également été discuté lors de la réunion de la Commission. Le programme d'accréditation de la FIA, qui comprend des critères d'évaluation de trois niveaux de certification, place la durabilité au cœur de la stratégie des clubs de mobilité, jetant ainsi les bases d'une amélioration significative des performances environnementales dans les années à venir.

En ce qui concerne la mobilité urbaine, qui est une des priorités de la Commission, la réunion a permis d'examiner les connaissances en matière de gestion des embouteillages et les outils novateurs disponibles pour résoudre ce problème. La réunion a encouragé la poursuite de l'exploration de solutions technologiques compétitives afin de fournir aux clubs une plate-forme efficace pour prévoir, optimiser et améliorer les flux de trafic.

En ce qui concerne le programme Smart Cities de la FIA, la Commission a évalué l'impact des forums tenus en 2018 pour encourager les pratiques innovantes liées au développement urbain durable. La saison 5 du Championnat de Formule E FIA verra une coopération accrue avec les principales organisations de la mobilité urbaine, et une composante ‘patrimoine’ sera développée pour renforcer l'implication des clubs membres dans les discussions avec les autorités municipales.

Thierry Willemarck : « Nous avons maintenant l'élan nécessaire pour positionner la FIA en tant que leader mondial du développement durable. Nous dotons nos clubs membres d'outils et de stratégies pour faire face aux problèmes environnementaux urgents dans les environnements urbains, mais aussi pour améliorer les opérations internes. Ils voient une valeur croissante des normes de durabilité, elles deviennent plus robustes et plus efficaces dans tous les domaines d'activité, de la gestion du trafic urbain à l'accréditation environnementale. »

En conclusion de la deuxième réunion, le Président Calderón a déclaré : « La contribution de la FIA à la durabilité a déjà eu un impact positif, entre autres grâce à l’application de l'expérience acquise dans la recherche technique en sport automobile aux programmes de développement de véhicules routiers. À l'avenir, la Commission compte aider les membres et les partenaires de la FIA en rassemblant toute cette expérience, cette vision, afin de fournir des ressources bénéfiques et de faire avancer des projets qui contribuent à l'avenir de la mobilité et du sport durables. »